EPISODE 6
PERU 2
Cet épisode sera bref, parce que ce dernier mois…nous n’avons pas fait grand-chose, sauf profiter à fond de la belle vie au soleil, sur les plages péruviennes.
Avant de vous raconter (quand même !) ces 4 dernières semaines, retour sur trois autre spécificités péruviennes fort originales :
1/ Les campagnes électorales -pour rester dans l’ambiance française de ces derniers temps- se déroulent ici…sur les murs des villes !
Les partisans réalisent des immenses fresques murales incitant à voter pour tel ou tel autre candidat. Et comme ces fresques, tags et autres qui vont avec ne sont pas effacés entre les différentes campagnes, cela donne un aspect assez négligé à la plupart des bâtiments péruviens.
Le village typique péruvien ? Imaginez un ensemble de maisons en briques de terre cuite, avec seule la façade peinte pour les plus luxueuses, et des fers à béton qui dépassent des murs du rez-de-chaussée (en prévision d’un étage un jour). Si vous ajoutez à ça les peintures à demi effacées des noms de tous les candidats précédents, ça ne fait en général pas rêver !
2/ Le téléphone portable talkie-walkie, oui mesdames et messieurs !
Ils ont des portables comme les nôtres et peuvent s’appeler par la voie « normale », mais il existe aussi un réseau sur lequel ils peuvent décider d’être visibles ou pas.
Deux personnes visibles sur ce réseau peuvent se biper et ensuite communiquer à voix haute, en tenant le téléphone comme un micro. Pas très privé comme moyen de communiquer mais apparemment bien meilleur marché que les communications normales.
3/ Les coccinelles tunées, très courantes ici : vitres teintées, peinture mate, énorme sono dans le coffre, tout est permis...
Sympas les ptites cocc' !
Retour sur notre difficile fin de voyage :).
Nous avions donc quitté Zvied à Huaraz, et après une énième nuit de bus où Tim a failli vomir à chaque tournant, nous sommes arrivés à Trujillo, plus grande ville du nord du pays (et pas très intéressante). Nous avons donc poussé jusqu’à Huanchaco, petite station balnéaire à 20 minutes de Trujillo et connue pour ses spots de surf.
Nous avons trouvé un hébergement pas trop mal, et je suis partie en quête du marché, à la recherche d’un petit déjeuner. En demandant à une dame où je me trouvais, j’ai été très agréablement surprise qu’elle propose de m’y accompagner, et encore plus quand elle a passé une demi-heure à marchander pour moi les meilleurs prix dans les différents étals !
A la fin je l’ai chaleureusement remerciée, et elle m’a répondu qu’elle espérait trouver la même aide si un jour elle venait en France. Très franchement, je n’en suis malheureusement pas très sûre…
Nous avons flâné la journée, j’ai fait un peu de surf aidée par Tim, et surtout nous avons suivi « en direct live » l’arrestation de Merah sur la chaine France 24, et c’était très drôle.
Résumé des bandeaux défilant en bas de l’écran (pardon pour les horaires et pour les puristes -s’il y en a- de cette affaire) :
13h « M. Merah devrait se rendre à la justice »
14h « M. Merah se serait rendu »
17h « M. Merah ne se rend plus à a justice mais un assaut va être lancé »
22h « Selon BFM TV, l’assaut aurait été lancé »
22h10 « C. Guéant a formellement démenti l’assaut »
2h J+1 « M.Merah s’est jeté par la fenêtre et serait mort » (du rez-de-chaussée mouiiii)
2h10 J+1 « M. Merah est mort » (sans commentaire)
2h20 J+1 « M.Merah aurait reçu une balle perdue provoquant sa mort »
Le lendemain matin « Le RAID a tué M.Merah ».
Merci pour ces données d’une précision exemplaire ! Au moins ça changeait des éternels débats sur les présidentielles…
La fin de ce voyage aura été quasi exclusivement dédiée au surf, alors je raconterai notre quotidien et je laisserai à Tim le soin de décrire les très belles vagues qu’il a pu surfer !
Il existe au Pérou un spot appelé Puerto Chicama, connu pour voir déferler les vagues les plus longues du monde.
Après un petit coup d’œil au report sur internet, nous avons fait nos affaires fissa et nous sommes allés là-bas. Effectivement la baie est superbe, les vagues sont magnifiques MAIS (parce qu’il y a un mais), il n’y a absolument rien à faire ! Trois hôtels se courent après au bord de mer (miteux ou beaucoup trop luxueux pour nous), le village est essentiellement dédié à la pêche et autour, il y a le désert.
Du coup, je n’étais pas ravie et j’ai fait un peu la tête…
Je laisse Tim décrire le spot pour les surfeurs qui nous lisent :
En arrivant à Huanchaco nous avons trouvé des conditions assez grosses (10ft au report) et prévues à à la baisse rapidement. Nous avons donc décidé de filer à Chicama dès le lendemain à l’aube en espérant pouvoir surfer cette fameuse vague avant que la houle ne tombe. Et je ne l’ai pas regretté : en arrivant on pouvait voir de l’hôtel déferler d’interminables lignes depuis la pointe de rochers au bout de la première baie. L’endroit étant relativement abrité des houles du sud qui agitent la côte en cette saison, les vagues y sont toujours plus petites que sur les spots voisins mais il restait encore ce matin-là un bon mètre cinquante et j’ai pu surfer les vagues les plus longues que j’avais jamais vues. Arrivé à l’autre bout de la baie après trois ou quatre vagues successives (entre 100 et 500m chacune) il ne reste plus qu’à sortir de l’eau et marcher une petite demi-heure jusqu’à la pointe rocheuse pour recommencer (ou remonter en bateau pour les plus flemmards) ! En fin d’après-midi c’était déjà un peu plus petit et donc un peu plus court et le lendemain, après une session très matinale seul à l’eau au milieu d’un océan de méduses et d’une fin de houle poussive on a mis les voiles pour Pacasmayo.
La très belle baie et les vagues parfaites de Puerto Chicama.
Heureusement, le dieu de l’océan était avec moi : le 2ème jour au réveil, des milliers de méduses jonchaient la plage, et c’était encore pire dans l’eau. Le temps que je fasse un petit footing, Tim était déjà ressorti, le visage, les pieds et les mains rouges et gonflés par les piqûres de ces sales bêtes.
Ni une ni deux, on est vite partis de là pour aller vers Pacasmayo, autre spot dont nous avait parlé un français rencontré à Punta Hermosa.
En arrivant, j’ai eu peur d’être encore déçue : la première vision de la ville est une immense cimenterie dégueu, grise et vieille. En fait, ça a été un sacré coup de cœur ! Nous avons trouvé un super hostel (El Duke), avec TV câblée, WIFI, salle de bain et cuisine commune, et nous avons ensuite vécu tranquillement là pendant trois semaines.
Notre "chez-nous" péruvien pendant trois semaines !
Cette ville est de taille moyenne et n’attire pas beaucoup les touristes : à part le surf, elle ne présente pas d’autre intérêt, et comme il n’y a pas de bar et que l’ambiance est plus que tranquille, les gens qui veulent faire la fête ne s’y arrêtent pas. Nous étions quasiment les seuls touristes pendant la première semaine !
Pacasmayo city.
Les premiers jours, les vagues étaient très petites, et nous sommes allés à l’eau matin et soir pour que Tim m’apprenne à surfer. J’ai galéré au début, mais les derniers jours je suis arrivée à prendre mes premières vagues et à les surfer jusqu’à la plage ! Trop contente !
Je surfais près du quai des pêcheurs, le spot des débutants, avec pleins de jeunes locaux beaucoup plus forts que moi mais très accueillants : nous n’avons eu que des sourires et des « holà » à chaque fois que nous y étions.
L'apprentie-surfeuse.
Puis sont arrivées les grosses vagues, et la routine a un peu changé ! J’ai trouvé des cours d’aérobic matin et soir, et pendant ce temps Tim partait surfer à « El Faro », le spot des surfeurs confirmés. Il a aussi fini par acheter une planche, ce qui lui permettait de surfer quand il voulait sans dépendre d’une location.
Après 4 ou 5 jours de petites vagues, idéales pour aider Alexia à perfectionner ses take off près du ponton, une nouvelle houle de sud ouest prévue depuis une semaine a fini par arriver...et là j'ai pu voir fonctionner la fameuse gauche de Pacasmayo. J'avais d'abord pensé retourner à Chicama pour cette occasion mais un surfeur chilien croisé là-bas m'a convaincu de rester en m'assurant que Chicama serait trop petit et El Faro parfait. Effectivement c'était parfait ! Durant trois jours, de superbes gauches ont déferlé depuis la pointe du phare, quasiment jusqu'à la ville pour les plus grosses, pour le plus grand bonheur de Chris et moi. Cette vague, moins connu que sa voisine Chicama, n'a pourtant rien à lui envier. Plus grosse et avec des sections un peu plus creuses, elle a beau être plus courte sur le papier ma plus longue vague devait bien faire près d'1 km...largement assez pour commencer à avoir des crampes dans les jambes ! C'était tellement bon et on était si bien à Pacasmayo qu'on a décidé d'y rester jusqu'à la prochaine rentrée de houle prévue la semaine suivante en continuant sur le même rythme : fitness ou surf au choix deux fois par jour en passant le reste du temps à manger au marché ou au resto et à se reposer à l'hôtel, qu'est-ce qu'on était bien!
En haut, le spot El Faro, avec Pedro le chauffeur de mototaxi (à gauche) et Chris (à droite).
Mes cours de sport étaient géniaux (ou « brilliant » selon Kelly, une amie anglaise que j’ai emmenée) : salle de sport des années 20, avec steps en bois, vieilles machines, et musique vraiment old school, genre Withney Houston remixé boum boum. La prof de 68 ans -mais sacrément bien conservée- toute pomponnée, passait les cours à se maquiller ou à se faire les ongles en nous criant quoi faire. Et j’ai compris pourquoi elle ne nous montrait jamais les exercices, elle ne pouvait pas !
Elle portait en fait sous ses vêtements une sorte de gaine (short + combinaison intégrée) couleur chair, agrafée sur le devant, qu’elle montrait à toutes les filles qui passaient : « un remodelador » qu’elle disait ! Et ce modèle ci n’était pas compatible avec la pratique du sport. Elle a fini par me montrer le catalogue des gaines, et celles pour le sport maintenaient mais ne remodelaient pas, toute une histoire…
Bref, je suis allée trois semaines à mes cours matin et soir, et tout démodés qu’ils étaient, je n’ai jamais autant transpiré de ma vie !
"Vamos chicas, mas arriba las piernas"
En bas, avec Kelly et la prof, toute "remodelée" par sa gaine !
Nous avons fait plein de rencontres supers, et parmi elles, mention spéciale pour Chris et Kelly, un couple d’anglais adorables, pour Flavien et Pierre, deux parisiens très cools, et pour Luke, un surfeur australien facile à vivre.
Peu de sorties ou d’escapades pendant ces trois semaines, mais quand même nous nous sommes occupés. En gros, voici les moments phares :
Museo Tumbas Reales
Nous avons passé une journée à Chiclayo et Lambayeque, à deux heures au nord, pour découvrir le merveilleux musée du seigneur de Sipan.
Les archéologues ont découvert il y a quelques années des tombes de seigneurs de la culture Mochica, qui vivaient entre le premier et le septième siècle (1000 ans avant les Incas), et notamment du principal, que les archéologues appellent le « Toutankhamon » local.
Et cette découverte a été majeure, parce que les tombes contenaient des quantités impressionnantes de céramiques, bijoux magnifiques en or et argent, de pierres précieuses et étoffes luxueuses. Le musée qui accueille ces trésors est hallucinant : neuf, très beau, avec une mise en valeur exceptionnelle de ces fabuleux objets.
Ça nous a bien plus impressionnés que les vestiges incas.
L'extérieur du musée.
Impossible de prendre des photos à l'intérieur : il faut laisser les sacs dehors, et nous sommes fouillés et passés au détecteur à métaux avant d'entrer !
Nous sommes ensuite allés faire un tour au fameux marché des brujos (les sorciers locaux), où les étals disparaissent sous des quantités de fleurs, herbes, animaux séchés et autres potions permettant aux magiciens de régler les différents problèmes.
Très sympa, mais étouffant, sous le soleil et sans un brin de vent !
En haut, le marché des brujos.
En bas, des mignons cochons d'inde au milieu des volailles pour régaler les péruviens !
Spot de surf de Puemape
Pedro, le chauffeur de mototaxi qui conduisait Tim au Faro tous les jours, nous parlait tout le temps de ce spot situé à 30 minutes de Pacasmayo.
Un jour, Tim et Chris se sont motivés et nous sommes partis tous les trois pour passer la matinée là-bas.
Le lieu n’est pas terrible et la mise à l’eau difficile (heureusement, un pêcheur en slip, filet dans la bouche, a aidé les garçons), mais les vagues sont belles et surtout près du bord.
J’ai pu faire reporter photo, plus de 500 en deux heures !
Les très belles vagues de Timothéo le gaucho !
Cañoncillo
Pedro le chauffeur de mototaxi, toujours lui, nous a baratiné avec cette « oasis dans le désert » en nous disant que c’était magnifique, qu’il y avait un lac où on pouvait se baigner, qu’on pouvait monter à cheval, et qu’il y avait même des ruines à visiter. Un jour où les vagues n’étaient pas top, nous avons fini par y aller.
Grave erreur ! Déjà 40 minutes de mototaxi sur la grande route on a cru mourir, mais quand on est arrivé là-bas, c’était la fournaise !
Pas de chevaux, et plus de deux heures de marche dans le sable brûlant (en tongs sinon c’est pas marrant). Le lac était marécageux dégueu, avec des hippies qui campaient au bord, et plein de moustiques en prime.
Et le must reste quand même la fin : il était midi et nous crevions de chaud, quand le guide nous a dit qu’il restait une heure de marche pour aller aux ruines, ou une demi-heure si nous allions directement au village pour repartir. On a choisi la 2ème option, et du coup au lieu de suivre le cours d’eau, on a traversé en plein désert, en tongs, à midi.
HORRIBLE !!
On est vite rentrés se mettre au frais à Pacasmayo, et on s’est dit que Pedro pouvait bien garder ses bons plans pour les autres !
En haut, l'oasis.
En bas , en tongs au milieu du désert, à midi : on n'a rien compris !
La soirée « fin de temporada » pour le WE de Pâques
Pâques ici c’est pas de la gnognotte, les péruviens ont une semaine de vacances, et tous les soirs ça chante dans les rues en refaisant le chemin de croix.
Et puis le vendredi saint, il y a une véritable procession, avec un faux Jésus plein de sang mais grandeur nature dans une litière, tous les gens à fond derrière, et retransmission sur toutes les télés de la même cérémonie se déroulant à Lima !
Enfin c’est pas comme chez nous, quoi. Surtout qu’ici, ils ne mangent pas de chocolat...
J’ai du coup fait un petit gâteau au chocolat pour qu’on soit quand même dans l’ambiance, et le samedi soir, nous sommes sortis pour la deuxième fois du voyage. Avec les vacances, la population de la ville avait doublée, et une grande fête (genre boîte de nuit sous une tente) était organisée à la plage.
Kelly était fatiguée, et Chris et Tim voulaient surfer tôt le lendemain matin, mais j’y suis allée avec les deux français et Luke, l’australien, et je me suis éclatée ! Il y avait un groupe qui chantait faux jusqu’à trois heures du matin, puis le DJ, « DJ zero », est arrivé. Musique pas géniale, mais il a quand même mis « Moves like Jagger » et « Ohh sometimes » donc j’étais en folie.
Et l’ambiance est beaucoup plus électrique qu’en France, les filles et les garçons nous ont intégrés dans leur groupe, nous ont offert à boire, c’était super.
Coucher 5h30 bien alcoolisée ; le lendemain je n’étais pas très en forme, mais je me suis régalée !
Soirée « crêpes », avec Flavien et Pierre
2h en cuisine pour faire plus de trente crêpes, mais en dégustant nos « jambon-fromage » et nos « sucre-citron », on était vraiment heureux de changer du riz qui accompagne absolument tous les plats ici !
Soirée « dîner presque parfait » avec Chris et Kelly
Après l’épisode du gâteau au chocolat, je me suis mise en tête de faire une tarte au citron meringuée. Et du coup, Chris et Kelly ont proposé de faire un dîner pour aller avec.
Ils nous ont préparé une délicieux « Toad in a hole », saucisses dans une sorte de tarte, avec pommes de terre au four et légumes croquants, le tout recouvert d’un « gravy » aux oignons et vin rouge.
Un délice. Ca a sérieusement modifié notre perception de la nourriture anglaise !
La tarte au citron était très bonne aussi, bien qu’on se soit battus pour faire la meringue : premier essai à la fourchette (échec), 2ème essai réussi par Tim, avec beaucoup de motivation et un fouet acheté in extremis par Kelly !
Toad in a hole et tarte au citron meringuée, yummy !
Et puis, les français sont repartis, et nos amis anglais voulaient retourner vers Huanchaco pour les derniers jours, alors nous avons suivi.
Le dernier cours de sport a été très émouvant (on a fait plein de photos et toutes les filles me demandaient quand je reviendrais), et l’adieu au propriétaire de l’hôtel aussi !
Les adieux à mon cours d'aérobic, et à l'hostel "El Duke", avec Chris, Kelly, Pedro, Maria, Otto et Julieta.
En bas la housse de surf maison réalisée par Tim à partir de nos tapis de sol !
Nous avions pensé, un instant, aller passer 5 jours en Amazonie comme Tim rêvait de le faire au début du voyage. Et puis finalement les tarifs prohibitifs pour y aller et sur place, et les milliers d’insectes et autres qui m’angoissaient, nous ont fait changer d’avis. Nous avons préféré nous la couler douce à la plage jusqu’au bout !
Retour donc à Huanchaco, mais beaucoup plus sympa que la première fois : avec Chris et Kelly, puis Luke qui nous a rejoint, ainsi que Eric et Joel, deux suédois vikings rencontrés à Pacasmayo.
Au menu cette fois : surf (toujours) pour les garçons, farniente sur la belle plage de sable, slackline…et yoga pour Kelly et moi ! Une heure par jour, à la plage, avec pour se relaxer le bruit des oiseaux et des vagues, que demander de mieux ! Après les trois semaines d’aérobic musclé, ces étirements m’ont fait le plus grand bien.
Un peu de slack sur la plage, accompagnés par de jeunes recrues !
Nous avons aussi sacrément bien mangé, notamment un soir où nous avons organisé un barbecue sur la terrasse-toit de l’hôtel : patates et patates douces dans le feu, grosse salade, et énorme pavé de bœuf cuit et recuit vu le mode de conservation de la viande ici (sur un crochet, recouverte par les mouches !). Pastèque et bananes fourrées au chocolat et cuites sur la braise pour le dessert, on a mangé comme des rois !
Barbec', avec de droite à gauche : Joel, Eric, Stephen, Chris, Kelly, Tim et Luke.
Pour les derniers jours, nous avons choisi de retourner à Punta Hermosa, près de Lima. Les conditions de surf seront bonnes, et nous serons ainsi à une heure de l’aéroport avant le grand départ, mercredi matin très tôt (1h du mat’ youpiiiiiii).
Après ces 5 mois et quelques absolument fabuleux, nous savions qu’il faudrait rentrer…c’est maintenant !
Merci d’avoir partagé notre beau voyage à travers ce blog,
A très vite en vrai,
Tim et Alex
PS : pour les futurs voyageurs d’Amérique du Sud, rappel de nos principaux coups de cœur :
Episode 1 :
- Ilha Grande, île brésilienne paradisiaque
- Les majestueuses chutes d’Iguazu, à la frontière argentine
- Les marécages fourmillants de crocodiles de Los Esteros del Ibera, en Argentine
Episode 2 :
- Le parc national Torres del Paine et Puerto Natales, la petite ville à côté, en Patagonie chilienne
Episode 3 :
- L’île verte de Chiloé, et la baie des pingouins, au Chili
- Les montagnes et lacs magnifiques de Bariloche, en Argentine (mais sûrement pas la ville elle-même)
- Le sublimissime tour entre Chili et Bolivie, passant par les lagunes et le salar d’Uyuni
Episode 4 :
- La visite des mines de Potosi, en Bolivie
- La Paz, capitale bolivienne vraiment chouette
- La haute montagne, en Bolivie
Episode 5 :
- Arequipa et son Monasterio de Santa Catalina, magnifique à visiter la nuit, au Pérou
- Les superbes Islas Ballestas, repaires de milliers d’oiseaux et de lions de mer, au Pérou
- La région de Huaraz et ses montagnes magnifiques, au Pérou
Episode 6 :
- Pour le surf : Pichilemu, au Chili, et Pacasmayo, au Pérou
- Le Musée du « Seigneur de Sipan », à Chiclayo, au Pérou